Marée basse

Pourquoi un observatoire de la pêche à pied de loisir ?

La pêche à pied de loisir est une activité rassemblant plus de 1,8 millions de personnes. Ainsi elle représente une des activités la plus pratiquée sur le littoral français. Cependant associée à de mauvaises pratiques elle peut engendrer une dégradation du milieu et une raréfaction de la ressource.

Pour une pêche à pied durable et responsable

Actuellement  la Maison des Abers participe à l’Observatoire de la pêche à pied de loisir avec une équipe de bénévoles.

Ce projet a pour objectifs une meilleure connaissance de la pratique de la pêche à pied et un accompagnement dans la sensibilisation des pratiquants.

L’Observatoire de la pêche à pied de loisir est la suite du projet LIFE. Il est porté par la DIRMM (Direction Inter-Régionale) et l’Office Français de la Biodiversité. Tandis que l’URCPIE de Normandie coordonne le projet. La Maison des Abers intervient sur le territoire du Pays des Abers en collaboration avec la Communauté de Communes du Pays des Abers et l’ULAMIR-CPIE de Morlaix-Trégor.

Comptages, enquêtes et sensibilisation

Le projet consiste tout d’abord à réaliser des comptages des pêcheur.euse.s de juillet 2020 à mars 2022, afin d’estimer la fréquentation annuelle du territoire. A ce jour, l’association a réalisé une douzaine de comptages sur les plages de Saint-Pabu et de Lampaul-Ploudalmézeau.

Ensuite des enquêtes sociologiques permettront d’établir un profil type du pêcheur en Pays des Abers.

Comptage pêche à pied

Par ailleurs, les bénévoles réaliseront des actions de sensibilisation en allant à la rencontre des pêcheurs. Cet échange aura pour but d’accompagner les pratiquants sur une meilleure connaissance de la réglementation (maille, état sanitaire des eaux, …). A cette occasion les bénévoles remettront des réglettes des tailles réglementaires. Puis, la Maison des Abers lors de ces sorties pêche à pied découverte distribuera également les réglettes.

Pour finir ce projet est également l’occasion de participer à la préservation des habitats sensibles : herbiers de zostères, champs de blocs et récifs d’hermelles.

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