Visuel expos 2020

Cet été la Maison des Abers a choisi d’accueillir Christine Bodeau Bellion (peintre) et Jean-Alain Méar (dessinateur) en leur réservant des espaces au sein de la muséographie.

Les expositions sont visibles aux heures d’ouverture de la Maison des Abers, au prix d’une entrée (3€ adulte – 2€ enfants de 5 à 15 ans – gratuit moins de 5 ans).

Jean-Alain Méar anime un atelier dessin, intitulé « Image de la Nature, déchirée et recomposée », le vendredi 7 août de 15h à 17h :

Venez découvrir la technique du papier déchiré sur scans de photos ou dessins. Pour 2h et un peu plus si affinité,. Public familial (enfants accompagnés de 10 ans minimum), 10 personnes environ. Sur réservation.

« Bord de Mer et Voile traditionnelle »

 

Christine Bodeau Bellion, met en lumière les abers, la commune de Saint-Pabu et le Chantier Naval des Abers Begoc à travers ses peintures à l’huile.

Le chien à St-Pabu

« Les couleurs de l’Aber, les lumières sur les îles et les plages de sable m’habitent depuis mon enfance.

Naviguer sur les bateaux construits et entretenus par le Chantier Naval de Saint Pabu est mon graal. Voir la flottille à voile traditionnelle sur l’eau , naviguer éparpillée ou regroupée lors de nos manifestations locales, fait partie de mon socle. Transformer ces sensations sur une toile, un pinceau à la main, est un rêve de longue date. »

« Impressions animales - bis »

 

Jean Alain Méar expose cet été à la Maison des Abers ses dessins d’animaux rencontrés au fil de ses balades sur Saint-Pabu.

Dessin de chevrette

« Être un œil qui écoute en silence » *

« Cette phrase de Claude Ponti invite paradoxalement à ouvrir tous les sens et résume assez bien celui de ma démarche .

Je parcours la nature avec mon fidèle appareil photo et ramène des images, souvenir d’une expérience proche de la contemplation méditative mais le plus souvent éphémère et furtive.

Je n’ai pas la rigueur technique pour avoir l’âme d’un photographe. Il s’agit pour moi de capturer l’instant fugace de la rencontre avec l’autre « l’animal ».

Plus tard, sur ma table à dessin sur ou avec l’image scannée jusqu’à l’esquisse je me replonge dans le souvenir sensible du moment « impressionné » en le redessinant.

Il s’agit de graphisme mais aussi d’une quête semée d’attentes de surprises et de mémoire : un grand bazar sensoriel quoi !

Après cette douloureuse mais peut-être utile pause dans notre relation au vivant, c’est ma contribution modeste mais sincère à la célébration de la biodiversité et de nos voisins sauvages .

Les êtres présentés ont été rencontrés sur le territoire de la commune de St Pabu. »